Le patrimoine naturel

Dolmens et tumulus

Tumulus de Mahré

Le territoire de Sainte Reine de Bretagne était riche en monuments mégalithiques. Beaucoup de ceux-ci ont disparu. Il semble qu’une région à l’ouest du bourg ait été un lieu de prédilection, c’est la « Vallée » où coule un petit canal vers le Pont du Roué. On voit encore plusieurs ruines de dolmens.

Par exemple, en suivant la départementale D4, à 600 mètres du Château de Crévy (route de Missillac), se trouve un chemin de remembrement qui mène après 300 mètres, au dolmen de la « Roche aux Fées ». Ce dolmen est en fait une table de 3,10 m sur 1,15 m reposant sur quatre piliers de granit, délimitant une chambre d’environ 2 m de long ouverte sur le Nord. Le nom CRÉVY (château) est d’origine celtique et désigne un territoire. Ce monument mégalithique est une preuve tangible de cette appartenance druidique.

En 1958, guidés par un jeune homme de Marongle, nous avons redécouvert un Tumulus colossal, Le Tumulus de Marhé, démantelé par le temps et les hommes. D’étranges légendes entourent ce lieu isolé et désert

  • celle où des druides faisaient des sacrifices humains ;
  • celle où un souterrain relirait le tumulus aux moulins de la fortune et où se cacherait un trésor
  • celle qui prétend qu’un château gaulois se situerait à 200 m du tumulus.

Les espaces naturels

Vue de l'étang du Parc de Loisirs

Parc de Loisirs

Le Parc des Trous à Tenaud est un lieu de promenade agréable, avec possibilité de pique-nique près de l’étang et de jeux pour les enfants. Il se situe à la sortie du bourg de Ste Reine en direction de Crossac et Saint-Nazaire.

Les marais de Brière sont un espace naturel protégé caractérisé par une grande biodiversité. Durant vos balades à pied ou à vélo, laissez-vous surprendre par l’ambiance apaisée du marais de la Boulaie, où échassiers et autres limicoles cachés parmis les roseaux vous guideront vers les pâturages, témoins de la naissance du poète René Guy Cadou.

 

 

 

 

Le patrimoine culturel

Villages

La commune compte un ensemble de 45 villages dont quelques-uns témoignent d’une lointaine occupation, notamment Cuziac (nom provennant à coup sûr de celui d’un fundus gallo-romain : domaine d’un riche propriétaire). À Cuziac furent exhumées :

  • 4 haches de pierre : une en fibrolithe rouge, plate et longue de 7,5 cm et 3 autres en diorite.
  • 1 hache polie de 12 cm en diorite fine au village de la Poterie.
  • 1 magnifique hachette votive polie, trouvée sur le domaine de Ste Anne de Crévy et la collection du Château de Crévy.
  • Enfin, dans un pré non loin du Pont du Roué, des objets de bronze furent découverts (comprenant 19 haches à talon et une épée).

Les lieux emblématiques

Moulins à vent

Une première vieille fontaine à l’eau très pure que l’on voit encore à Cuziac a dû desservir l’agglomération antique.

Dans le pré de l’ancienne cure (terrain attenant à la mairie), une autre vieille fontaine servait d’abreuvoir au Château de Crévy. Elle daterait probablement du milieu du 18ème siècle. Son architecture est typique avec 3 arcades, un appareillage rustique, une petite croix au sommet. Malheureusement, aujourd’hui, elle est sèche.

Rue Pierre et Marie Curie, sur la propriété d’un particulier située derrière l’église, on peut apercevoir une vieille forge. Elle date de 1850 et a pu être présentée en activité il y a quelques années, lors de fêtes locales. La forge a été rachetée et restaurée par la commune en février 2015 l’intégrant ainsi au patrimoine communal.

Il y eut jusqu’à 7 moulins à vent dans la Haute Lande, sur 1 km de rayon. C’est alors que leurs grandes vergues tournaient sur le ciel et moulaient leurs 180 kg de farine à l’heure. Ils ont cessé toute activité aujourd’hui et l’on n’aperçoit plus que des tours sans ailes : les Moulins de la Fortune (route de Pontchâteau).

Enfin, la commune abrite le Château du Deffay. C’était une simple terre seigneuriale, sans juridiction, en bordure de la forêt. Le vieux château date environ du XVème siècle : deux ailes quadrangulaires coiffées en pyramides, reliées par un corps central. Les ruines qui restent permettent, par l’imagination, de reconstituer sa splendeur passée. Le Château moderne du Deffay s’érigea en 1894, dans un site remarquable. Le vieux Deffay fut abandonné.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le patrimoine religieux

Le Calvaire paroissial était le lieu sur lequel le Père de Montfort avait d’abord voulu faire construire son calvaire, mais la construction fut empêchée sous prétexte que le calvaire aurait été trop loin de Pontchâteau. Néanmoins, en 1938, le calvaire s’aménagea rapidement par les paroissiens, avec une grotte, deux fontaines, dans un cadre de pins et de cèdres. Son allée piétonne est bordée de poèmes de René-Guy Cadou. Le calvaire se situe pratiquement en face de la Mairie, maison natale du poète.

La croix située sur la Place de l’Église date du XVIlème siècle; ses chanfreins ont été retouchés en 1802.

L’ancienne croix du cimetière, quant à elle, entourait la vieille chapelle jusqu’en 1869. Elle a 2 faces sculptées : le Christ et un personnage auréolé inhabituel (peut-être Ste Reine ou St Cadoc ou une « vierge à l’enfant »). Il y avait jadis 2 croix sur la place de l’Église, la seconde a disparu.

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